Dans ce film adapté d’un roman à succès de l’écrivaine espagnole Dolores Redondo, qui demeure fidèle au récit du roman, dont le jeu des acteurs parvient avec talent à retranscrire l’ambiance, pluvieuse, brumeuse et angoissante. Le mal rôde quelque part, et seule Amaia semble pouvoir mettre un terme aux agissements du tueur.
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Une enquête pour meurtre
Le corps nu d’une adolescente est découvert au bord de la rivière Baztan, dans la région de Navarre. Il apparaît immédiatement évident que ce meurtre relève du rituel. Le corps a été lavé, un gâteau caractéristique de la région a été retrouvé à proximité du corps. Ce nouveau meurtre n’est pas sans rappeler celui intervenu un mois plus tôt dans la région, et les similitudes sont nombreuses entre les deux affaires. Alors qu’elle vient de terminer une formation au sein du FBI, Amaia Salazar retourne sur les terres qui l’ont vu naître afin d’y traquer ce tueur fou.
Le retour aux sources de l’enfant du pays
A son retour, Amaia est confrontée aux fantômes du passé, les siens et ceux de tout un village. Elle demande à sa tante bien-aimée, si elle peut s’installer chez elle, durant le temps de l’enquête, ce qui naturellement ravie cette dernière qui a élevé la jeune femme comme sa fille. On apprend que l’enfance d’Amaia a été particulièrement difficile, notamment du fait de sa mère, psychologiquement fragile, dont les agissements ont mis la vie de l’enfant en danger de mort. Amaia a été la seule de la fratrie à subir les foudres de sa mère. Au cours de l’enquête, on va apprendre que la mère d’Amaia, contrairement à ce qu’elle a déclaré, est toujours en vie et qu’elle est internée dans une unité spécialisée. Le passé remonte bien plus vite, que l’enquête se résout.
Des imbrications personnelles
Les parents d’Amaia étaient à la tête d’une fabrique de txantxigorri, gâteau typique de la région de Navarre. Aujourd’hui, c’est Flora, la sœur aînée d’Amaia qui dirige l’entreprise familiale, avec laquelle les relations sont particulièrement tendues. Alors, lorsque que l’inspectrice demande de l’aide à cette dernière afin de l’aider à identifier la provenance du gâteau retrouvé à proximité du corps. Les conclusions de Flora sont sans appel : le txantxigorri vient de la fabrique familiale, le tueur est donc un habitant du village.
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Le premier volet de la trilogie du Baztan
L’enquête policière évolue dans les eaux troubles de ce petit village dans lequel tous les habitants se connaissent, et tous gardent leurs secrets bien enfouis. A cela s’ajoute des croyances locales, notamment celles de l’existence d’une créature vivant dans la forêt, qui protégerait ou punirait les habitants. Les enquêteurs vont donc devoir s’accommoder cette situation bien singulière, afin de permettre à l’enquête de progresser. Bientôt, le coupable va être identifié, mettant à ses agissements, au prix de révélations particulièrement troublantes.
Ce premier volet de la trilogie du Baztan est une réussite, l’interprétation de l’actrice basque Marta Etura contribue au succès de cette histoire sombre et inquiétante. On souffre avec l’héroïne et on l’accompagne dans l’enquête avec beaucoup d’attention. Un régal.
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En résumé :
- Adaptation fidèle du roman de Dolores Redondo : Le film est une adaptation fidèle du roman à succès de l’écrivaine espagnole Dolores Redondo, capturant l’atmosphère pluvieuse et brumeuse qui caractérise l’univers de la trilogie du Baztan. L’interprétation des acteurs, notamment celle de Marta Etura, renforce l’immersion dans cette enquête sombre et angoissante.
- Une enquête criminelle marquée par un rituel mystérieux : Le meurtre d’une adolescente, découvert au bord de la rivière Baztan, est marqué par un rituel étrange et des similitudes frappantes avec un autre meurtre survenu un mois plus tôt. Ce crime mystérieux pousse Amaia Salazar, inspectrice récemment formée au FBI, à revenir dans son village natal pour résoudre l’énigme.
- Retour aux racines et affrontement avec le passé : Le retour d’Amaia sur ses terres natales l’oblige à confronter des traumatismes familiaux et des secrets enfouis, notamment la relation complexe avec sa mère et sa sœur, Flora. L’enquête révèle également des liens inattendus entre le crime et l’histoire familiale d’Amaia, notamment le gâteau typique, le txantxigorri.
- Les croyances locales et l’atmosphère étrange du village : Le film met en lumière les croyances locales du village de Navarre, notamment la légende d’une créature mythologique, ajoutant une dimension surnaturelle à l’intrigue. Ces croyances influencent sur le déroulement de l’enquête, avec des habitants réticents à partager leurs secrets dans une atmosphère de mystère omniprésente.
- Un thriller psychologique captivant : Ce premier volet de la trilogie du Baztan est une réussite cinématographique, où l’intrigue se mêle à des éléments personnels et des révélations spectaculaires. L’interprétation intense de Marta Etura et le suspense constant rendent l’histoire palpitante et pleine de rebondissements. Un thriller qui mêle suspense psychologique et drame familial.