
Il est petit, mignon, se déguste vinaigré ou dans une saumure aigre-douce, en accompagnement ou seul selon les envies, le cornichon est un petit cucurbitacée fort ancien. Retour son histoire mal connue.
Aux origines
C’est en Inde qu’il a vu le jour environ 3 000 ans avec notre ère. Poussé par une fraîcheur certaine, il faut introduit au Moyen-Orient et en Egypte pour ses vertus désaltérantes, mais s’il a foulé le sol européen, c’est comme beaucoup de mets, grâce aux romains qui, forts de leurs conquêtes l’ont importé sur le vieux continent. Le cornichon (cucumis sativus), appartient à la variété des concombres et son nom fait son apparition au XVIème siècle, en référence à sa forme. Plus précisément son radical « corn », vient du latin « cornu », signifiant littéralement « corne » et son suffixe « ichon » est un diminutif du langage familier, employé pour désigner quelque chose de mignon.

Une culture facile, pour qui à le sol fertile
Le cornichon pousse de préférence dans un sol profond, meuble avec une exposition au soleil. Lorsque les gelées sont terminées, il pousse en pleine terre, sinon il faudra préférer une serre afin de reconstituer un environnement adéquat. Pour mettre toutes les chances de son côté, le jardinier devra pailler et irriguer les pieds sans mouiller les feuilles. Ce faisant, la récolte pourra intervenir entre les mois de juin et septembre, bien qu’il faudra au jardinier toute sa vigilance pour repérer des signes de mildiou ou d’autres maladies mortelles pour les pieds.
Les vertus gustatives de notre petite corne
Généralement, le cornichon est mariné dans du vinaigre dans lequel ont été ajouté de petits oignons doux, de l’ail, des échalotes, des herbes aromatiques, ou encore dans une préparation aigre-douce, parfaite pour les sandwichs. Il est un condiment fort apprécié dans les sauces, notamment la sauce tartare ou encore la sauce verte. Il accompagne également à merveille le pâté de campagne, ou toute autre charcuterie. Si ses vertus gustatives sont indéniables, celles nutritionnelles le sont tout autant, car le cornichon est composé à plus de 90 % d’eau ce qui le rend pauvre en glucides, mais aussi en calories. Il est également fortement pourvu en potassium, calcium, sélénium ainsi qu’en vitamines A et B9.
Loin d’être dépassé, la petite corne présente non seulement de grandes qualités gustatives, mais également un intérêt nutritionnel intéressant. Alors, à vos petites cornes !
En résumé :
- Origine antique du cornichon : Le cornichon (Cucumis sativus), petit concombre ancien, est cultivé depuis plus de 3 000 ans. Originaire d’Inde, il a été diffusé en Égypte, au Moyen-Orient, puis en Europe grâce aux Romains.
- Un nom bien formé : Le mot « cornichon » apparaît au XVIᵉ siècle. Il vient du latin cornu (corne) et d’un diminutif affectueux (-ichon), soulignant sa forme et son caractère mignon.
- Culture facile et rustique : Le cornichon se cultive en pleine terre dès la fin des gelées, dans un sol fertile et ensoleillé. Paillage, arrosage ciblé, et vigilance contre les maladies comme le mildiou sont essentiels pour une récolte réussie entre juin et septembre. Idéal pour un potager familial.
- Préparation aigre-douce classique : Dégusté mariné au vinaigre ou en saumure, le cornichon s’accompagne d’aromates comme l’ail, l’échalote ou l’estragon. Il est incontournable dans les recettes de sauces maison, les sandwichs garnis et les assiettes de charcuterie.
- Valeur nutritionnelle intéressante : Ce condiment faible en calories est composé à plus de 90 % d’eau. Riche en potassium, calcium, sélénium et en vitamines A et B9, il s’inscrit parfaitement dans une alimentation équilibrée. Un aliment santé à ne pas négliger.