
Dès son entrée au sein de la famille royale belge, Mathilde s’est révélée être un atout majeur fait de grâce, de fraîcheur et de modernité. Sa radieuse présence auprès du prince Philippe, célibataire de longue date et voué à succéder à son père le roi Albert II sur le trône de Belgique, apporta une nouvelle respiration à cette ancienne monarchie européenne.
Une enfance privilégiée
Mathilde d’Udekem D’Acoz née le 20 janvier 1973, a grandi à Uccle dans le château de Losange à proximité de la frontière luxembourgeoise, entourée de ses quatre sœurs et de son frère, dans un merveilleux écrin bucolique. De 1985 à 1991, la jeune fille devient pensionnaire au sein de l’institut de la Vierge fidèle, avant de rejoindre l’Institut Marie-Haps de Bruxelles pour devenir « logopède » (orthophoniste). Les parents de Mathilde ont veillé, tout au long de son parcours, comme celui de ses sœurs et frère, à lui prodiguer une solide éducation, veillant à éveiller son intérêt pour d’autres cultures, d’autres langues notamment par le biais de voyage et du volontariat. La jeune femme va continuer à suivre les préceptes inculqués par ses parents, puisqu’une fois son diplôme en poche, et après avoir ouvert un cabinet d’orthophonie à Bruxelles, elle décide de profiter de sa nouvelle indépendance et de sa liberté pour voyager autant qu’elle le peut parcourant ainsi les Etats-Unis, l’Inde, le Guatemala, la Chine… Son ouverture sur le monde se révélera être un formidable atout pour sa vie future, ce qu’elle ignore alors, car une rencontre va bouleverser l’existence de cette jeune femme discrète et réservée qui va se muer en une reine pleinement investie par ses diverses fonctions et dont la discrétion et la grâce sont louées.
Un destin royal
Mathilde fait la rencontre du prince héritier du trône de Belgique en 1996, sans que les circonstances de leur rencontre ne soient dévoilées, aujourd’hui encore cette partie de l’histoire de ce couple discret demeure une énigme pour le public. En septembre 1999, ses fiançailles avec le prince Philippe sont annoncées, la cérémonie de mariage aura lieu trois mois plus tard, le 4 décembre en la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles faisant ainsi de la jeune aristocrate, orthophoniste de formation, la duchesse de Brabant et de facto la future reine des Belges. De cette union vont naître quatre enfants dont l’aînée, la princesse héritière Elisabeth succédera à son père Philippe, l’actuel roi des Belges. Gageons qu’en ce jour de cinquante deuxième anniversaire, la reine Mathilde sera entourée des siens ; le Palais royal a par ailleurs publié, comme il est de tradition, deux nouveaux portraits de la souveraine sur lesquels elle apparaît souriante et détendue dans le décor enneigé du château de Laeken, la résidence du couple royal. La merveilleuse parenthèse devrait toutefois s’achever dès le 21 janvier 2025 comme l’indique son agenda officiel, puisque la reine s’envolera pour la Suisse en compagnie de son époux pour assister au forum économique se déroulant à Davos, dans les prochaines heures.
En résumé
- Reine Mathilde, un atout pour la monarchie belge : Dès son entrée dans la famille royale, Mathilde a incarné modernité, grâce et renouveau, devenant un pilier pour la famille royale belge.
- Origines et éducation soignée : Née dans une famille aristocratique, elle a grandi au château de Losange et bénéficié d’une ouverture sur le monde grâce à ses voyages.
- Un parcours professionnel avant le trône : Avant son mariage, elle exerçait comme orthophoniste à Bruxelles, mettant en pratique ses compétences acquises à l’Institut Marie-Haps.
- Un mariage historique : Mathilde devient Duchesse de Brabant en épousant le prince Philippe en 1999, avant de devenir la reine des Belges, mère de quatre enfants dont la princesse héritière Élisabeth.