
Rien ne prédestinait Sophie Rhys-Jones née le 20 janvier 1965 à Oxford d’un directeur des ventes et d’une secrétaire, à devenir comtesse de Wessex puis duchesse d’Edimbourg, titre de feu son beau-père le Prince Philip, époux de sa majesté la reine Elisabeth II, et père de son époux le prince Edward.
Une enfance dans la campagne anglaise, loin des cours européennes
Sophie grandit dans le petit village de Brenchley dans le Kent, entourée par ses parents Christopher Bournes Rhys-Jones et Mary O’Sullivan et par son frère David. Elle suit toute sa scolarité dans le Kent, d’abord en intégrant le Kent College School for girls puis le West Kent College. Sportive accomplie, Sophie pratique une multitude de sports, dont la natation et le hockey. Son baccalauréat en poche, elle décide de travailler et devient serveuse dans le pub de son village pour gagner son indépendance. A sa majorité, elle décide de partir s’installer dans la capitale britannique où elle décroche un emploi de secrétaire au service de presse d’une radio londonienne. Elle va multiplier les expériences professionnelles pendant un temps, ce qui va lui permettre de partir aux antipodes pendant une année en s’envolant pour l’Australie. A son retour à Londres, elle décroche un poste dans une agence de relations publiques, domaine dans lequel elle trouve sa voie puisqu’elle lance en 1996, sa propre agence baptisée RJH.
Une rencontre aussi inattendue que décisive
En 1993, le fils cadet de la reine Elisabeth II et du prince Philip organise un tournoi de tennis au profit d’une œuvre de bienfaisance. Alors que la championne de tennis, Sue Baker, doit remettre différents prix aux côtés du prince Edward, celle-ci annule sa venue à la dernière minute, contraignant l’équipe à lui trouver une remplaçante dans les plus brefs délais. Sophie Rhys-Jones sera celle-ci. Après six ans de relation loin des projecteurs, le couple annonce ses fiançailles devant une nuée de caméras dépêchées pour l’occasion, Edward est le frère du Prince de Galles, et la famille royale britannique n’a pas son pareil pour attirer les regards. Le couple si discret va alors émettre le souhait d’une cérémonie lui ressemblant et c’est tout naturellement que la chapelle Saint Georges du château de Windsor fut retenu pour accueillir ce mariage princier, auquel « seulement » 500 invités seront conviés. Le dernier fils de la reine est désormais un mari heureux que la naissance de sa fille, Lady Louise Mountbatten Windsor le 8 novembre 2003 dans des conditions très difficiles, comble de bonheur. Le 17 décembre 2007, la naissance d’un deuxième enfant, James Alexander Mountbatten Windsor vient parfaire le bonheur familial de Sophie et d’Edward. La duchesse d’Edimbourg occupe désormais une place prépondérante au sein de la famille royale britannique, secondant avec loyauté, intelligence et bienveillance le roi Charles III et la reine Camilla. Celle qui célèbre aujourd’hui ses soixante bougies, offre une image sereine, souriante, résolument moderne à la monarchie britannique ; cette roturière mère de deux enfants apparaît comme un modèle de féminité, comme en témoignent les traditionnels portraits dévoilés pour l’occasion montrant une femme épanouie au sourire éclatant.
En résumé
- Une ascension inattendue dans la famille royale : Née Sophie Rhys-Jones en 1965, cette roturière est devenue comtesse de Wessex puis duchesse d’Édimbourg, en hommage à son beau-père le prince Philip.
- Des origines modestes : Sophie a grandi dans le Kent, loin des cours européennes, et a suivi un parcours professionnel dans les relations publiques avant de rencontrer le prince Edward.
- Une rencontre déterminante en 1993 : Le dernier fils de la reine Élisabeth II, le Prince Edward, croise Sophie lors d’un tournoi caritatif ; leur mariage en 1999 à la chapelle Saint-Georges de Windsor a marqué une union discrète mais royale.
- Une mère dévouée : Sophie et Edward ont deux enfants : Lady Louise Mountbatten-Windsor et James Mountbatten-Windsor, qui complètent leur bonheur familial.
- Une figure moderne et loyale : Proche du roi Charles III et de la reine Camilla, Sophie incarne la modernité, l’élégance et la bienveillance au sein de la monarchie britannique.