Durant plusieurs millénaires, les édifices de Gizeh ont permis le rayonnement culturel de l’ancienne Egypte et continuent encore aujourd’hui d’offrir aux historiens, aux scientifiques ou encore aux touristes désireux de connaître cette culture antique, de pouvoir admirer ces remarquables constructions.
Une symbolique forte
Les pyramides de Gizeh avaient pour but premier de servir de complexes funéraires pour les pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos. Elles ont été édifiées sur le plateau de Gizeh près de l’actuelle capitale de l’Egypte et leur édification remonte à la IVe dynastie de l’Ancien Empire (entre 2600 et 2500 avant J.C.). La plus connue est celle du pharaon Khéops, qui porte également le nom de Grande Pyramide puisqu’elle dépasse plus 100 mètres de haut. Elles constituent aujourd’hui l’une des sept merveilles du monde.
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La majesté des édifices
L’édification des constructions demeure aujourd’hui encore, un sujet d’étude tant la réalisation technique des pyramides est remarquable. Ainsi, nous savons que les blocs de pierre de Toura, connu pour ses vertus particulièrement réfléchissantes, ayant servi à la construction de celles-ci, proviennent de carrières voisines, et ils auraient été vraisemblablement déplacés à l’aide de rampes déclinées en pente douce, permettant le déplacement des pierres. Mais il est difficile de parvenir à comprendre avec certitude, les méthodes employées alors, il semble acquis que les travailleurs se servaient d’outils en cuivre.
Une fonction funéraire
Dans l’Egypte antique, les rites funéraires obéissaient à des rites destinés au culte du pharaon défunt, à sa splendeur, sa grandeur. Les pyramides faisaient partie d’un complexe plus vaste parmi lequel l’on trouvait des temples et des tombes subsidiaires. L’exemple de la pyramide de Khéops est parlant, puisque qu’elle était entourée de structures destinées à l’accomplissement des rituels funéraires pour l’accompagnement du défunt dans l’autre monde. La vie après la mort n’était pas une question pour les égyptiens de l’ancienne Egypte, elle était acquise.
La nécessité de la préservation d’un site exceptionnel
Les pyramides de Gizeh constituent, au même titre que la nécropole de Memphis ou de la Vallée des rois et celle des reines, un témoignage historique exceptionnel dont la préservation demeure une priorité scientifique. Aujourd’hui, la préservation de ces sites majestueux, qui n’ont pas encore révélé tous leurs secrets, est devenue l’un des enjeux majeurs mondiaux, et constitue probablement d’un des défis les plus importants de notre temps. Depuis 1979, les pyramides de Gizeh ainsi que la nécropole de Memphis sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce qui permet de conférer au site une valeur universelle exceptionnelle.
Les pyramides de Gizeh sont un extraordinaire joyau d’une culture antique remarquable, qui a pu être préservée au fil des années, et dont tous les mystères n’ont pas été encore révélés.
En résumé :
- Patrimoine de l’Égypte antique : Les pyramides de Gizeh, construites durant la IVe dynastie, incarnent le rayonnement culturel de l’ancienne Égypte et restent un symbole puissant de la civilisation pharaonique.
- Merveilles architecturales : Ces monuments emblématiques sont des prouesses d’ingénierie antique. La Grande Pyramide de Khéops, dépassant 100 mètres de hauteur, suscite encore aujourd’hui des recherches sur ses techniques de construction.
- Complexes funéraires sacrés : Conçues comme des tombeaux royaux monumentaux, les pyramides faisaient partie de vastes complexes incluant temples et tombes, essentiels au culte des pharaons et à la croyance en la vie après la mort.
- Site archéologique majeur : Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, le plateau de Gizeh est une zone de haute valeur historique dont la préservation du patrimoine est un enjeu crucial pour la science et la culture mondiale.
- Attraction touristique et scientifique : Véritable site touristique d’exception, les pyramides attirent chercheurs et visiteurs, fascinés par les mystères non résolus et la splendeur des constructions antiques.