Cet équidé vivant dans la savane au pelage singulier pourrait devenir une espèce menacée

Cet équidé vivant dans la savane au pelage singulier pourrait devenir une espèce menacée

Ce petit animal, appartenant à la famille des équidés, vit essentiellement dans la savane africaine. Mais si son allure gracile et délicate lui confrère une allure élégante, on ne peut que s’interroger sur la robe singulière de son pelage. Retour sur ses zébrures.

Une gracieuse espèce

Le zèbre qui est un mammifère se nourrissant de végétaux, mesure en moyenne entre 1,10 mètre et 1,40 mètre au garrot et peut vivre jusqu’à 40 ans en captivité et entre 25 et 30 ans en liberté. Son corps mesure plus de deux mètres. Il est à noter qu’à l’instar d’autres espèces, le mâle est plus grand et plus charpenté que les femelles (les zébrelles ou zébresses). Quand il se déplace, c’est avec une grâce digne d’une danseuse, mais lorsqu’il se met à courir et s’élance pour combattre, il sait faire montre de force et sa détermination est presque sans égal, les mâles n’hésitant pas à se livrer de féroces s’affrontements pour demeurer le chef du troupeau.

Savane
Savane

Une espèce en danger

Avant d’approfondir la question de son singulier pelage, il convient de rappeler que certaines espèces de zèbres sont sous surveillance. Ainsi en dix ans, la population a été réduite de plus de 20 % passant ainsi à environ 500 000 individus, pourtant cette espèce est une espèce protégée. Aujourd’hui, selon qu’il s’agisse d’un zèbre des plaines, d’un zèbre de Grevy ou d’un zèbre de montagne, l’homme peut le chasser et faire commerce de sa peau par exemple. Gageons que si les données démographiques continuent sur cette pente descendante le zèbre, et ce qu’elle que soit son espèce, deviendra alors une espèce menacée d’extinction et sera comme tant d’autres malheureusement, une espèce totalement protégée.

Petit, mignon, tout rond et loin d’être le chouchou des étales : voici l’histoire du chou de Bruxelles

Et les rayures dans tout ça ?

Plusieurs hypothèses ont été émises au premier rang desquelles on trouve la nécessité de la régulation de la température corporelles des zèbres. Hélas, les études menées n’ont pas apporté la preuve irréfutable de l’impact du singulier pelage sur la température de nos amis. Autre hypothèse, celle la protection contre les insectes. Jugée plus probante que la précédente, celle-ci est étayée par la nécessité de défense contre les redoutables mouches Tsétsé. En effet, selon une étude, il semble que les mouches voleraient aussi près des zèbres qu’elles le font des chevaux, mais ne parviendraient pas à se poser et donc à les piquer.

Au delà, de la question purement esthétique que représente ce merveilleux pelage, le zèbre n’a pas encore livré tous ses secrets et c’est avec le regard d’une enfant que je souhaite qu’il puisse encore longtemps nous questionner.

En résumé :

  1. Le zèbre, un équidé gracieux de la savane africaine : Animal emblématique de la savane africaine, le zèbre appartient à la famille des équidés. Doté d’une silhouette élancée et d’une démarche élégante, ce mammifère herbivore peut atteindre jusqu’à 40 ans en captivité. Les mâles, souvent plus massifs, défendent farouchement leur troupeau. Le zèbre de la savane reste une figure fascinante de la faune sauvage africaine.
  2. Une espèce protégée mais vulnérable : Bien que le zèbre soit classé comme espèce protégée, certaines sous-espèces, comme le zèbre de Grévy, sont en danger de disparition. La population globale a chuté de plus de 20 % en dix ans. Selon l’espèce et le pays, la chasse du zèbre et le commerce de sa peau restent légalement encadrés. La pression humaine, la perte d’habitat et la chasse constituent des menaces croissantes.
  3. Un pelage rayé qui intrigue depuis des siècles : Le pelage rayé du zèbre est une véritable énigme zoologique. Longtemps perçues comme un camouflage ou une singularité esthétique, les rayures suscitent encore aujourd’hui de nombreuses recherches. Chaque zèbre possède un motif unique, véritable empreinte visuelle permettant parfois la reconnaissance entre individus.
  4. Un rôle biologique contre les insectes piqueurs : L’hypothèse la plus solide aujourd’hui suggère que les rayures protègent contre les insectes, notamment la mouche tsé-tsé et d’autres diptères hématophages. Ces parasites, responsables de maladies graves, seraient perturbés dans leur approche par le contraste visuel des rayures. Ainsi, le zèbre et les insectes entretiennent une relation évolutive qui pourrait expliquer ce motif si particulier.
  5. Une régulation thermique encore controversée : Parmi les hypothèses scientifiques, le rôle des rayures dans la régulation thermique du corps du zèbre a été exploré, mais sans confirmation définitive. Les études expérimentales n’ont pas permis de démontrer une efficacité significative du pelage rayé sur le refroidissement du corps. Le mystère demeure, renforçant l’aura énigmatique de cet animal unique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social profiles