Swingin london : époque bénie et révolue à l’empreinte pourtant éternelle

Swingin london époque bénie et révolue à l'empreinte pourtant éternelle

Les années soixante sont synonymes de changement d’époque. Plus que toute autre période contemporaine, elle a marqué le renouveau de la culture pop, de la mode, du changement des mentalités et de l’évolution des mœurs. Retour sur le temps béni où l’extravagance côtoyait l’effervescence artistique.

Une évolution des mœurs

Au cours de la décennie 1960, la Grande-Bretagne va être le fer de lance d’une époque incroyablement riche culturellement. Que ce soit en termes de musique, avec l’apparition des groupes mythiques tels que les Beatles, les Who ou encore les Rolling Stones, de culture ou de design, la capitale londonienne devient un lieu où toutes les créations naissent. Des quartiers entiers deviennent des emblèmes (Soho ou Carnaby Street) dans lesquels déambulent les femmes vêtues de mini jupes, arborant des maquillages à l’image du mannequin vedette de l’époque, l’irremplaçable Twiggy, plus libre que jamais.

Quartiers emblématiques
Quartiers emblématiques

La société d’hier

Jusqu’à cette « révolution », la société britannique, mais plus généralement mondiale, avait grandi ou vécu avant la Seconde guerre mondiale. Les stigmates de ce conflit ayant forgé les êtres et les âmes, le plus grand nombre des survivants souhaitant retrouver le calme qui leur avait douloureusement fait défaut durant ces années d’horreur. Mais leurs enfants, nés à la fin de la guerre devenus adultes dans une société bien-pensante préservant le respect des « bonnes mœurs » et la perspective d’un avenir sans surprise, ne les faisant pas rêver loin s’en faut, ont décidé que le cadre que la vie leur offrait était bien trop étriqué. Cette génération a donc décidé de renverser la table.

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La culture pop

Un très grand nombre d’œuvres artistiques ont contribué à offrir à ce mouvement un rayonnement dans le monde entier, mais plus que tout autre, une série a symbolisé, outre le fait qu’elle n’est pas vraiment vieillie, l’une des plus exactes représentations de cette période : Chapeau melon et bottes de cuir. Cette série raconte avec beaucoup d’humour, les aventures d’un gentleman tout ce qu’il y a de plus britannique, l’élégant M. Steed, portant chapeau melon, costume de tweed et parapluie avec manche en bois et de Miss Peel, femme à la trentaine rayonnante, libre, issue d’une classe sociale populaire, portant mini jupes et bottes de cuir. Ensemble, ils forment un duo d’enquêteurs représentatif de la société des années 1960.

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Des références actuelles

Plus de soixante ans plus tard, le mouvement Swinging London a laissé des œuvres magistrales continuant d’inspirer de jeunes artistes. Ainsi, outre les groupes cités plus haut, il est à souligner que c’est au cours de cette décennie que Ian Flemming créa l’agent secret le plus célèbre du monde, James Bond. Pink Floyd entama sa carrière à cette époque pour le plus grand plaisir des mélomanes. Marianne Faithfull enflamma les charts, aux côtés d’un Mike Jagger, trublion sexy en diable. Sur un plan littéraire, comment ne pas évoquer le roman d’Elizabeth Jane Howard « A petit feu« , dans lequel elle se moque de la prédominance masculine et des traditions dans l’Angleterre d’avant-guerre ? Cette époque marque très nettement un tournant dans la société du 20e siècle.

Ce mouvement fut d’une modernité folle, enivrante, subversive, brûlante, destructrice, en résumé, sublime de vitalité.

En résumé :

  1. Les années 60, symbole de révolution culturelle : Décennie emblématique, les années 1960 marquent un profond changement d’époque, avec l’émergence du Swinging London, une explosion de liberté, d’audace et de créativité dans tous les domaines artistiques.
  2. L’évolution des mentalités et des mœurs : Cette période voit une libération des femmes, une remise en cause des normes conservatrices, et l’adoption de nouveaux codes sociaux incarnés par des figures comme Twiggy ou les héroïnes de la pop culture.
  3. L’essor de la pop culture britannique : Portée par des icônes telles que les Beatles, Rolling Stones ou la série culte Chapeau melon et bottes de cuir, la culture pop des années 60 devient un phénomène mondial et un moteur d’influence artistique.
  4. Une rupture générationnelle majeure : Les enfants du baby-boom rejettent les valeurs d’avant-guerre et imposent une vision du monde plus libre, rebelle et tournée vers l’avenir, illustrant une rupture intergénérationnelle sans précédent.
  5. Un héritage encore vivant : Des créations durables, de James Bond à Pink Floyd, continuent d’influencer la musique, le cinéma et la mode. Le héritage culturel des années 60 reste une source d’inspiration inépuisable pour les nouvelles générations.

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