
Charles, Philip, Arthur, George est le premier des quatre enfants du couple formé par la reine Elisabeth II et le prince Philip, duc d’Edimbourg. De sa naissance à son sacre, la vie du désormais, roi Charles III, s’est déroulé sous les regards de son peuple, pour le meilleur et pour le pire.
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Né pour régner
Charles naît le 14 novembre 1948, au palais de Buckingham. Il est l’aîné d’une fratrie de quatre enfants (Anne, Andrew et Edward) et n’est âgé que de quatre ans lorsque sa mère devient reine. Il assiste ainsi à son couronnement auprès de sa grand-mère, la reine Elizabeth, veuve de roi George VI, son grand-père, avec laquelle il entretenait une relation affective forte et de sa tante, la princesse Margaret. Il est fait à cette occasion, duc de Cornouailles, duc de Rothesay, baron Renfew, prince et grand steward d’Ecosse. Il deviendra prince de Galles en 1969.
Une enfance solitaire
Alors que ses parents commencent une tournée de six mois, allant du Canada à l’Australie, en cette fin du mois de novembre 1953, le jeune prince est confié aux bons soins d’une gouvernante, Catherine Peebles, figure féminine est maternelle pour le garçonnet. Le couple régnant n’a que peu de temps à accorder à ses enfants, puisqu’accaparés par les fonctions qui sont les leurs. Miss Catherine Peebles s’occupera de Charles de ses cinq à ses huit ans. En novembre 1956, Charles entre à l’école de Hill House dans le quartier Knighstbridge de Londres, ce qui constitue une première pour un futur souverain, puisque ceux-ci étaient précédemment élevés au sein du palais de Buckingham par des précepteurs. La pression médiatique est telle, que l’enfant ne restera qu’un an dans l’établissement et intégrera l’année suivante l’internat de Cheam, l’école dans laquelle son père a lui-même suivi ses études. Charles goûte peu les disciplines sportives au grand dam de son père qui va alors prendre la décision, afin de forger son caractère, de l’envoyer, dans ce que Charles nommera plus tard, « Colditz en kilts », en référence à la célèbre prison-forteresse de la Seconde Guerre mondiale, à Gordonstoun . Par la suite, le prince Charles suivra en enseignement supérieur à la prestigieuse université de Cambridge, de laquelle il sortira diplômé en anthropologie, archéologie et histoire, une première.
Un mariage en mondovision
Le sacre de sa mère avait été retransmis en direct en 1953, une prouesse technologique, son sacre en tant que prince de Galles l’avait également été, et son mariage allait suivre le même chemin. Lorsque la jeune mariée, lady Diana Spencer, s’avance au bras de son père en direction de l’autel de la cathédrale de Westminster, en ce 29 juillet 1981, devant lequel l’attend un prince de Galles en tenue d’apparat, l’histoire se vit en direct sous les yeux de milliards de téléspectateurs à travers le monde entier. De cette union, naîtront deux fils, William (qui succédera à son père) et Henry (dit Harry, qui a depuis pris ses distances avec la famille royale britannique). Mais le mariage de Charles et de Diana bat de l’aile, et le couple fini par divorcer en 1996. Le prince de Galles n’en devient pas pour autant un cœur à prendre, puisque, ayant accompli son devoir en assurant un héritier au trône d’Angleterre, il peut enfin épouser celle dont il était amoureux depuis de nombreuses années, Camilla Parker-Bowles, devenue reine consort. Le 9 avril 2005,Charles et Camilla s’unissent devant leurs enfants respectifs à l’hôtel de Ville de Windsor, et une bénédiction de leur union aura lieu en la chapelle Saint-Georges.
Un roi visionnaire
La vie du roi Charles III fut, sans qu’il n’y consente ou le recherche, empreint de modernité. Il est divorcé, remarié, son fils cadet a émis le souhait de prendre ses distances avec la famille royale britannique, en d’autres époques, l’accès au trône lui aurait été de facto difficile. Mais plus encore, le roi Charles, alors prince de Galles, n’a pas hésité à prendre position en faveur de l’environnement, ou à faire connaître son point de vue sur telle problématique politique. Il apparaît, dès lors, comme un roi moderne, malgré son âge, concerné par les questions d’actualité. Autre signe du changement qu’il compte imposer, la transparence dont il a su faire preuve lors de l’annonce de son cancer. Jamais membre de la famille n’a communiqué de la sorte sur son état de santé. Aujourd’hui, la couronne britannique construit son futur et détermine la place qu’elle occupera dans le cœur et dans la vie de ses sujets.
Charles III fut l’homme de tous les records ; il fut celui qui demeura le plus longtemps prince de Galles, celui qui se remaria avec une femme divorcée, tout comme lui, celui qui communiqua sur sa maladie, celui qui prit parti sur des questions hautement politiques. Un vent de renouveau souffle assurément sur le palais de Buckingham.
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En résumé
- Charles, héritier de la couronne britannique : Né le 14 novembre 1948, Charles est l’aîné des enfants de la reine Elisabeth II et du prince Philip. Il devient prince de Galles en 1969, débutant ainsi son parcours en tant qu’héritier du trône, avant de succéder à sa mère comme roi Charles III.
- Une enfance marquée par la solitude : Confié à une gouvernante dès son plus jeune âge, Charles vit une enfance isolée, loin de ses parents occupés par leurs fonctions royales.
- Un mariage médiatique et turbulent : Le mariage de Charles et Diana en 1981 est retransmis en mondovision, captivant des milliards de téléspectateurs.
- Un roi moderne et engagé : Charles III est perçu comme un roi visionnaire, soucieux de l’environnement et des questions politiques. Son engagement en faveur des causes modernes fait de lui une figure innovante et préoccupée par l’avenir de la famille royale et du Royaume-Uni.
- Réformes et transparence dans la monarchie : Le règne de Charles III incarne le changement en communicant sur son état de santé, en particulier avec l’annonce publique de son cancer. Son règne s’accompagne également d’une volonté de modernisation de la couronne, avec une approche plus ouverte et connectée aux préoccupations des citoyens.