Le temple d’Artémis : dernière merveille du monde antique

Le temple d'Artémis dernière merveille du monde antique

Artémis, déesse grecque de la chasse, de la nature et de la chasteté, est la fille de Zeus et la sœur d’Apollon, considérée comme la protectrice des femmes. Pour lui rendre hommage, un temple fut érigé en son honneur. Celui-ci fut réalisé avec un tel savoir-faire, qu’il figure au rang des sept merveilles du monde antique.

Un hommage vibrant

Le temps d’Artémis est situé à Ephèse, ville proche de l’actuelle Selçuk en Turquie. Sa construction remonterait au IIe millénaire avant J.C. Des fouilles archéologiques ont pu révéler que le site accueillant le temple, était déjà peuplé de temples religieux dès l’âge de bronze. L’endroit choisi pour l’édification d’un tel ouvrage s’est imposé de lui-même et sa construction remonte au VIIe siècle avant J.C. C’est Crésus, alors roi de Lydie qui finança ce projet grandiose. Selon Pline l’Ancien, le site fut choisi en raison de ses marécages, censés protéger l’édifice des tremblements de terre.

Détail architectural antique
Détail architectural antique

Une architecture époustouflante

Le temple d’Artémis est l’un des édifices monumentaux les plus spectaculaires de la Grèce antique et qui fit l’admiration de tous. Pline l’Ancien parle de dimensions gigantesques : 115 mètres de long, pour 55 mètres de large, doté de 127 colonnes dont 36 d’entre elles en façade et sculptées. L’édifice fut entièrement construit en marbre (à l’instar du Parthénon). A l’intérieur du temple, trônait une statue réalisée en l’honneur de celle à qui il fut dédié, qui à l’origine était réalisée en ébène.

Une série de destructions

Au cours de l’histoire, le temple subi quelques outrages et le plus marquant fut l’incendie volontaire dont il a été victime en 356 avant J.C. par un homme recherchant la notoriété, puis en 268, après avoir été reconstruit, un raid fut mené par les Goths qui eut pour conséquences d’endommager à nouveau l’édifice. Les dommages alors subis par la structure furent irréversibles. Le siècle suivant vit l’expansion du christianisme, interdisant de facto les rites païens, la statue d’Artémis laissa sa place aux croix. En 391 avant notre ère, le temple cessa définitivement d’être utilisé.

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Un héritage historique majeur

John Turtle Wood, archéologue britannique, a découvert au XIXe siècle des artefacts provenant du temple d’Artémis qui peuvent être observés au British Museum de Londres. Aujourd’hui, de ce temple antique, il ne reste plus que les fondations et quelques fragments des colonnes. La grandeur architecturale passée de cet édifice en fait, au même titre que le temple de Zeus ou le colosse de Rhodes, un remarquable vecteur de voyage temporel.

Le temple d’Artémis, outre le fait de compter parmi les sept merveilles du monde, est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO ce qui souligne davantage son importance culturelle universelle.

En résumé :

  1. Temple d’Artémis à Éphèse : Véritable chef-d’œuvre de l’architecture antique, ce temple situé près de l’actuelle Selçuk en Turquie, fut l’un des monuments les plus imposants de l’époque, mesurant 115 mètres sur 55, avec 127 colonnes en marbre sculptées.
  2. Artémis, déesse grecque : Fille de Zeus et sœur d’Apollon, Artémis est la protectrice des femmes, de la nature et de la chasse. Son culte reflète l’importance des divinités féminines dans la religion grecque.
  3. L’une des sept merveilles du monde antique : Le temple d’Artémis est classé parmi les sept merveilles du monde, soulignant son importance dans le patrimoine de l’Antiquité et dans l’histoire de l’architecture sacrée.
  4. Destruction et disparition : Le sanctuaire a connu plusieurs destructions historiques : incendie en 356 av. J.-C., attaque des Goths en 268 et abandon sous l’Empire romain chrétien en 391. Il ne subsiste aujourd’hui que ses fondations.
  5. Vestiges conservés au British Museum : Les fouilles archéologiques du XIXe siècle menées par John Turtle Wood ont permis de retrouver des fragments du temple, aujourd’hui exposés au British Museum à Londres, renforçant la valeur historique du site d’Éphèse.

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